2024-04-29T14:34:45.518Z

Interview
Das Stadion in Rodange wird z.Z. renoviert -
Das Stadion in Rodange wird z.Z. renoviert - – Foto: www.paulmedia.lu (Archiv)

Rodange: Zuschauereinnahmen decken Großteil des Etats der 1.Mannschaft

BGL-Ligist beklagt auch andere Ausfälle, wie z.B. die Absage der Kavalkade +++ Sekretär Senid Destani im Gespräch

UPDATE 3.2.2021, 08:00 Uhr: Der FC Rodange 91 hat uns darum gebeten eine Klarstellung zu veröffentlichen, der wir gerne nachkommen: im u.s. Inteview äußerte der Vereinssekretär sich dahingehend, dass fünfzig Prozent des Budgets der 1.Mannschaft durch die Zuschauereinnahmen gedeckt würden. Dabei handelte es sich um ein Mißverständnis auch aufgrund der Fragestellung. Zusammen mit den Zuschauereinnahmen bilden auch die Einnahmen durch die Kavalkade und weitere Events die erwähnte Hälfte der Summe, die für die 1.Mannschaft gebraucht wird. Wir bitten diese Unklarheiten zu entschuldigen! Wie bei jedem Club aus der BGL Ligue können die genauen Finanzdaten öffentlich auf der Vereinswebsite eingesehen werden.

Der FC Rodange 91 ist z.Z. - wie viele andere Vereine auch – nicht zu beneiden. Wie uns Sekretär Senid Destani in einem Telefoninterview erläuterte, machen die durch Zuschauer generierten Einnahmen (Ticketing und Catering) plus diverse Veranstaltungen rund die Hälfte des Etats der ersten Mannschaft aus. Dazu muss der Club die Absage der Petinger Kavalkade verkraften. Zum Glück herrscht im Team ein großer Zusammenhalt, die Spieler kamen ihrem Verein mit einem Gehaltsverzicht entgegen. Aufgrund der Renovierung des heimischen „Stade Jos Philippart“ weicht man nun für den Rest der Saison nach Petingen aus, was aufgrund der nicht zugelassenen Zuschauer vom organisatorischen Standpunkt etwas einfacher wird als mit Zuschauern. Doch 21 Begegnungen auswärts zu bestreiten ist trotzdem nicht ideal. Destani hat sich in unserem in französischer Sprache geführten Interview, das ihr hier unten findet, auch zur Professionalisierung der BGL Ligue und die damit einhergehenden Möglichkeiten und Probleme geäußert.

Senid, Rodange étant un des « petits » clubs de BGL Ligue, quelle partie de vos recettes globales est générée en général par les spectateurs, par la vente des billets et les recettes des buvettes?

Sincèrement, en pourcents cela fait cinquante pourcents du budget annuel de la 1ère équipe - la moitié des recettes qu’on a au club. L’autre moitié vient des sponsors et des subsides de la commune, de la FLF et de l’Etat. Malheureusement on a aussi des sponsors qui ne sont plus en mesure de payer ce qui était prévu. Mais pour revenir à la question des supporters: sans eux c’est franchement difficile! Sans la vente des billets d’entrées, sans les recettes des buvettes on a « perdu » en plus des très grands événements qui étaient importants pour un club comme le nôtre. En premier lieu je pense à la cavalcade de Pétange, où on est en charge du catering sur la Place du Marché. Malheureusement c’est notre plus grand événement qui nous manquera aussi dans le budget. Et 2021 sera la deuxième année de suite qu’on ne peut pas générer des recettes sur cet événement. Après, notre journée des sponsors qu’on fait depuis trois ans, est menacée, elle aussi.


Il y donc des manques un peu de tous les côtés.

Oui, déjà quand tu prends en compte les matchs qui ont déjà été joués! Je pense qu’on avait seulement cinq matchs à domicile, ce n’était pas beaucoup non plus jusqu’ici. Après il ne faut pas non plus oublier les petits événements comme la soirée Saint Nicolas pour les enfants, ou en 2019 on a commencé à organiser le « Rockabilly ». Puis tu rajoutes tous les tournois d’hiver en salle, qu’on a organisé comme club ou ensemble avec la fédération dans le cadre du LaLux Futsal. Toutes ces petites manifestations ramènent quand-même aussi un peu d’argent. Et là il n’y plus rien, donc cela fait ensemble le taux de cinquante pourcents du budget de la première équipe dont je parlai.


Est-ce que vous avez trouvé des moyens de compensation de ce manque de recettes?

Non, malheureusement les recettes des événements ne peuvent pas être remplacées par le simple fait qu’il n’y a pas d’événements! Certains sponsors sont aussi en difficultés, surtout les restaurateurs et les cafés. Et on n’a pas mal de sponsors de ce secteur! Heureusement que la commune de Pétange nous a accordé un subside extraordinaire, cela ne va pas égaliser tout mais la situation est un peu partout la même. L’année passée on a eu la chance que l’ensemble de nos joueurs ont compris la situation et ils avaient renoncé aux indemnités des mois de mars, avril et mai. Cela nous a beaucoup aidé à limiter les dégâts.


Et maintenant, est-ce qu’ils resteront dans le même état d’esprit?

On a fait des réunions individuelles avec chaque joueur. Tout le monde nous a soutenu. Malheureusement pour eux on a dû réduire tous les contrats pour combler ces pertes des événements. Chacun a participé un peu et on a pu donc se renforcer lors du mercato. On essaie par tous les moyens de supporter le club. Et cela fait une partie des mesures prises pour compenser un peu les pertes. Les joueurs l’avaient vraiment compris que pendant les périodes lors desquelles ils n’ont pas pu s’entraîner on n’a pas non plus pu les payer. J’espère quand-même que pour 2021 on peut vraiment et enfin jouer à nouveau! Je ne veux pas penser au pire des cas, c’est-à-dire l’arrêt complet aussi de notre championnat! La situation générale est très grave pour nous comme pour beaucoup d’autres clubs!


Suite à la rénovation du stade Jos Philippart vous devez déménager temporairement à Pétange. Est-ce que c’est peut-être le meilleur moment de ce faire en même temps que vous ne pouviez pas recevoir des spectateurs ou au moins seulement un nombre limité?

Effectivement! Bon, je ne veux pas parler vraiment du bon moment, parce qu’on se trouve toujours dans la crise sanitaire. Mais quand-même, en parlant des spectateurs interdits des terrains, je suis d’accord. Ce sera plus facile à organiser les matchs sur ce terrain qui n’est pas le nôtre. Je dois remercier les dirigeants de l’UT Pétange. On avait des réunions téléphoniques avec eux, on a tout convenu comme il faut et on n’a pas le moindre des soucis pour l’organisation des rencontres et pour l’utilisation des installations. Mais il reste toujours difficile d’organiser un match sur un autre terrain. Pour les joueurs c’est quand-même dommage comme ils seront obligés de jouer 21 matchs à l’extérieur. Les joueurs sont super sérieux et le staff fait son boulot.

Le moment venu on va voir comment cela va se passer sur le terrain de Pétange. C’est clair qu’il va subir des dégâts, c’est inévitable. On va bien sûr essayer de l’endommager le moins possible, mais avec les semaines anglaises ce sera très difficile. Déjà, le terrain n’était pas idéal avant, la commune qui s’occupe de l’entretien a un grand travail devant soi. Il faut le traiter pratiquement tous les jours, notamment après les rencontres pour garantir un bon déroulement. Quand la météo devient mieux, le terrain peut à la rigueur s’améliorer aussi. Mais au moment c’est imprévisible, comme le Covid! On est incertain de tout, aussi au niveau des jeunes si on sort un peu du contexte de la BGL Ligue.

Un pays comme le Luxembourg est à même d’offrir des aides, soit par l’État, les communes ou la fédération. J’espère aussi que l’État va faire quelque chose au niveau des contrats de louage de service. D’autres clubs passent déjà par des contrats de travail, mais chez nous 90 pourcents des contrats sont des contrats de louage de service, seulement trois joueurs ont un contrat de travail par lequel ils ont droit au chômage partiel. Pour les autres c’est un coup dur!


On sort un peu de notre sujet, mais la critique est donc valable de dire qu’au point de vu sportif on est bien mais dans l’administration ou l’organisation il y a des manques?

La BGL Ligue devient de plus en plus professionnelle au niveau des joueurs, c’est vrai, mais au niveau organisationnel on est encore de loin des amateurs! Je suis très content que notre club a des nombreux bénévoles qui reconnaissent le bon travail du comité et qui nous donnent un coup d’aide énorme mais il faudrait engager des personnes dans différents secteurs pour améliorer l’organisation d’un club.


Mais justement, ne faut-il alors pas régulariser le statut des joueurs?

Quand je prends l’exemple que je connais le mieux, donc « mon » FC Rodange 91, je peux dire que nous ne pouvons pas avoir le nombre de joueurs nécessaire sous un contrat de travail. Nous devons payer des charges patronales comme les cotisations sociales et ainsi de suite.

Merci Senid pour tes propos et bonne chance pour le reprise!

Aufrufe: 030.1.2021, 11:00 Uhr
Paul KrierAutor